Le cancer de l’ovaire se manifeste par une constipation qui dure presque un mois, par des douleurs au niveau du bassin… Il peut être traité par le biais de la chirurgie, d’un remède bio ou de la chimiothérapie.
Le cancer de l’ovaire : les symptômes
Au premier stade du cancer de l’ovaire, aucun signe n’apparait chez le sujet. Plus tard, cette maladie se manifeste par des saignements vaginaux anormaux et irréguliers.
Elle s’accompagne également de pertes vaginales fréquentes, transparentes, blanches ou teintées de sang. Une masse palpable est localisée au niveau de l’abdomen ou du bassin, ainsi qu’une sensation de pression fréquente.
La personne atteinte du cancer de l’ovaire a fréquemment besoin d’uriner à cause des troubles de la vessie qu’entraine la maladie. Elle est aussi sujette à la constipation, aux brûlures d’estomac, aux nausées… tout en ayant une difficulté à avaler ses repas. Elle a également du mal à respirer correctement.
L’enflure du ventre, la fatigue, la douleur lors des relations sexuelles sont également des signes du cancer de l’ovaire. Cette tumeur maligne entraine aussi la diminution du poids de la personne atteinte ainsi que l’épanchement pleural, l’ascite ou le lymphœdème, qui cause des douleurs au bas du dos, au niveau des jambes…
Comment traiter le cancer de l’ovaire ?
Dès que ces signes apparaissent, il est nécessaire de vérifier de si tôt s’il s’agit d’un cancer de l’ovaire ou bien d’un kyste ovarien bénin.
D’abord, il est possible de consulter seulement un médecin traitant qui peut rediriger vers un centre de santé spécialiste. Ce professionnel de santé réalise un examen physique en tenant compte des symptômes. Par la suite, il peut demander le recours à l’échographie pelvienne ou transvaginale, histoire d’identifier la masse, sa forme et sa taille. Cette dernière peut être une tumeur solide ou bien un kyste rempli de liquide.
Grâce à l’échographie, il est possible d’évaluer la présence d’anomalies du bassin. Les ondes sonores de haute fréquence reproduisent même des images d’autres parties du corps.
La formule sanguine complète ou la FSC est aussi nécessaire pour connaitre la qualité des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes. Elle permet de déterminer d’identifier une anémie pendant ou après le traitement du cancer. Une analyse biochimique sanguine, une TDM (tomodensitométrie), une IRM (imagerie par résonance magnétique) peuvent s’avérer aussi indispensables afin de savoir si la tumeur maligne a atteint ou non les autres tissus ou organes.
Il est possible de recourir à la chirurgie pour traiter le cancer de l’ovaire. Il existe différentes interventions possibles :
- l’hystérectomie totale : le chirurgien enlève l’utérus, les ovaires, les trompes de fallope,
- la salpingo-ovariectomie unilatérale (ablation d’un ovaire ou d’une trompe de fallope) ou bilatérale (ablation des deux ovaires ou des deux trompes de fallope)
- la chirurgie de réduction tumorale,
- la kystectomie (enlever le kyste et laisser intact l’organe génital).
Faute de moyen, ou par crainte de la chirurgie, il est conseillé de se tourner vers un remède bio ou vers la chimiothérapie. Il est possible de recevoir un traitement ciblé dans le cas d’un cancer épithélial de l’ovaire d’un carcinome péritonéal primitif de stade avancé.