LE VENTRE, NOTRE DEUXIÈME CERVEAU

Il veille très bien à notre digestion. Mais surtout, il est notre deuxième cerveau ou notre cerveau primaire dans l’action, et l’expression « prendre aux tripes » n’est pas un hasard car, avec ses plus de deux cent millions de neurones, c’est une machine instinctive qui échange en permanence avec l’autre cerveau, celui de notre tête.

Dans cet article, Boutique Chakra vous présente humblement ce fabuleux allié du bien-être.

Certains l’appellent gastrique, d’autres le nomment entérique, il produit de la sérotonine, substance impliquée dans nos émotions, il est également influencé par les millions de bactéries qu’il contient.  Il n’est donc pas étonnant que l’on puisse avoir mal au ventre avant même d’avoir conscience du stress qui le déclenche !Depuis une dizaine d’année, on s’aperçoit que la macrobiotique  joue un rôle clé dans le maintien de la santé : la dépression, l’autisme, le stress et l’obésité sont associés à des troubles de la flore intestinale. C’est un organe, dont l’importance a été reconnue par les médecines orientales, commence à passionner les chercheurs occidentaux, car ses interactions avec l’encéphale ouvrent de nouvelles voies thérapie et des troubles digestifs comme de la maladie de Parkinson.  Il sera donc question dans cet article de vous montrer preuves à l’appui, pourquoi le ventre est considéré comme notre second cerveau.

Le ventre participe à la gestion de nos émotions

Il y a quelques années, des chercheurs ont découvert que notre cerveau entérique c’est-à-dire le ventre produisait 95% de la sérotonine qui est un neurotransmetteur participant à la gestion de nos différentes émotions. On savait que ce que l’on ressentait pouvait agir sur notre système digestif, nous découvrons que l’inverse est tout aussi vrai : notre cerveau viscéral joue avec nos émotions. Bien que la psychanalyse gastrique cherche encore son fondateur, l’acupuncture abdominale, pratiquée il ya longtemps en chine, soigne de nombreuses pathologies dont la maladie d’Alzheimer, la dépression et la maladie de parkinson.

Outre ces découvertes, nous avons également des images de synthèses et des résultats délivrés par des chercheurs travaillant souvent dans des services hospitaliers de pointes aux Etats-Unis, en Allemagne, en France etc…, qui nous permettent de mieux comprendre l’impact de notre ventre sur nos différents comportements.

Des espoirs thérapeutiques

Revenons sur le cas des maladies neurodégénératives. Les récentes découvertes ouvrent aujourd’hui des espoirs thérapeutiques. Par exemple, nous savons que la maladie de Parkinson pourrait trouver son origine dans notre ventre. Selon les chercheurs cette maladie commencerait par s’attaquer aux neurones de notre intestin.

Au cas où cette hypothèse est vérifiée, cela débouchera peut être sur un dépistage plus précoce de la maladie.

Aussi, comme le ventre est doté des mêmes récepteurs nerveux que le cerveau, ces maladies neurodégénératives s’attaquent donc simultanément à l’un ou l’autre. Cela dit, les médicaments destinés à agir sur l’un par exemple, auront donc des effets sur l’autre et généralement, au début d’un traitement par antidépresseur, prêt d’un quart des patients souffrent de ralentissement du transit.

Autant d’éléments qui permettent donc de penser que la clé de la guérison pourrait se trouver au sein de notre deuxième cerveau « le ventre » et qu’à l’avenir, ces pathologies pourront être diagnostiquées par biopsie rectale.

Néanmoins, en attendant d’autres révélation, prendre soin de ses intestins devient donc une priorité, voire une urgence.