Les dangers du refoulement

A la question ’’êtes-vous vous-même ?’’, les réponses varient très probablement d’une personne à une autre. Certaines affichent en effet, une personnalité dure assortie d’un franc-parler qui ne manque pas de résonner dans les oreilles. D’autres, en revanche, refusent de faire part de leurs ressentis par habitude ou par peur. Pourtant, on ne peut pas être soi-même si on n’assume pas ce qu’on pense et si on n’extériorise pas ses émotions.


Les risques sociaux de l’introversion à outrance

Même vos plus proches connaissances ne sont pas capables de deviner avec certitude ce que vous pensez réellement. Certes, les gens peuvent voir de la colère ou de l’embarras sur votre visage. Mais il arrive très fréquemment que ce genre d’interprétation des ressentis soit erroné. Il y a de grandes chances que vos proches comprennent mal ce que vous voulez vraiment dire ou faire. Et puisque vous refoulez vos émotions. Vos entourages vont les négliger, pas par mauvaise foi mais par ignorance. Or, votre état émotionnel est très important et le fait que des proches ne le sachent pas crée des risques de tensions familiales ou sociales. Il ne s’agit pas par exemple de déballer sa colère avec insolence. Il s’agit d’essayer de faire preuve d’honnêteté même si les autres risquent de ne pas apprécier ce que vous avez à dire. Le plus important, c’est que vous vous libériez d’un sentiment enfoui dans votre intérieur et que vous puissiez vivre normalement et être vous-même.

Votre état émotionnel

Les clashs avec les entourages sont déjà graves. Mais l’effondrement par suite à un refoulement continu est beaucoup plus à craindre. Si vous refoulez vos ressentis, par habitude ou par peur de vous afficher, les risques de sombrer dans l’anxiété sont élevé. L’anxiété est une torture morale atroce parce l’objet de la peur est imaginaire. Il peut très bien arriver que la personne s’imagine délaissée par ses proches. Elle se construit des images catastrophiques – sur le plan émotionnel – dans son esprit. C’est ce qui conduit justement à un éventuel effondrement. Il faut toujours alors passer du temps avec les amis ou les membres de la famille, faire de ses weekends des moments de complicité avec les siens… C’est important parce qu’il ne faut pas oublier que 2 Français sur 10 sont ou ont déjà été dans un état dépressif.