Faire part de ses joies ou de ses problèmes à autrui a des vertus bien connues de tous. Mais si on décide d’en parler encore, c’est parce que bon nombre d’entre nous appréhendent mal à quel point la discussion peut aider.
Entre soulagement et espoir
Le fait de parler est un moyen pour évacuer des tensions enfouies dans son for intérieur. On le sait tous. Mais au-delà d’une simple évacuation, très souvent, la confidence a un effet de soulagement. Inconsciemment, la personne qui parle réalise qu’elle n’est pas seule au monde, qu’il y a des gens à l’écoute et qu’il y a d’autres personnes qui connaissent ou ont connu la même situation qu’elle. De plus, même si les confidents eux-mêmes n’ont pu lui donner de solution concrète, dans son for intérieur, la personne commence à espérer et à se convaincre inconsciemment que tout n’est pas fini. Le subconscient ne manque pas de remarque les yeux des personnes qui écoutent. La personne qui se confie parle mais son subconscient travaille avec intensité pour scruter les regarder et les postures de ses interlocuteurs. Quand le subconscient voit dans leur regard de la compassion et un effort de compréhension, il stimule l’esprit par une vague d’onde positive qui se traduit par le soulagement et l’esprit mentionnés plus hauts.
L’inconscient et les interlocuteurs charismatiques
Puisqu’on parle de subconscient, on ne saurait ignorer le charisme. Les paroles des personnes charismatiques n’ont pas la même force que celles de personnes ordinaires. Une personne dans le trouble va probablement se confier à un interlocuteur qu’elle admire beaucoup, qu’elle voit comme un personnage charismatique, voire emblématique. En fait, l’inconscient se réfugie dans le charisme affiché par une personne afin d’y trouver du réconfort et du soulagement. Le danger, c’est que cet interlocuteur profite de sa position et exploite la personne en détresse.