Malgré les efforts déployés en exercices physiques et en équilibre alimentaire, les problèmes de surpoids se répandent en France et touchent à l’heure actuelle plus de 40% de la population. Une situation alarmante dans la mesure où la santé publique est atteinte et qu’elle peut engendrer de lourdes conséquences économiques et sociales, si elle n’est pas maîtrisée. C’est exactement le but du Dr Richard Abittant, chirurgien digestif endocrinien et vasculaire spécialisé dans le traitement de l’obésité qui développe aujourd’hui son savoir-faire dans la sleeve gastrectomie.
Qu’est ce que la Sleeve gastrectomie ?
Appelée autrement gastroplastie verticale calibrée avec résection gastique, la sleeve gastrectomie est une technique chirurgicale qui permet de traiter les problèmes d’obésité sévère par l’extirpation des deux tiers gauches de l’estomac en longueur. Elle trouve son origine aux États-Unis dans l’Ohio, où la première intervention a été entreprise par le Dr Doug Hess en 1988 et reposait d’abord sur la gastrectomie longitudinale.
Mais au fur et à mesure que les essais cliniques ont été mis au point, la technique a fait l’objet de pas mal de progrès pour pouvoir réaliser aujourd’hui un court-circuit gastrique par le biais d’une restriction du volume de l’estomac et la réduction du taux de ghrêline, l’hormone responsable de la sensation de faim. L’objectif de la sleeve est donc de réduire jusqu’à 60% les excès de poids en près de 18 mois et cela, en s’assurant que la quantité d’aliments absorbée par l’organisme soit résolument réduite.
Les éléments à considérer avant de recourir à une Sleeve
En outre, la sleeve gastrectomie commence à se répandre en France, sauf qu’elle est strictement réglementée. En fait, elle prend en compte l’IMC (Indicateur de Masse Corporelle), la taille et l’âge du patient. En principe, en France elle se pratique seulement en cas d’obésité morbide c’est-à-dire pour un IMC supérieur à 40kg/m2. Quoique, elle peut être accessible aux sujets dont l’IMC est plus de 35kg/m2 et qu’ils sont atteints ou risquent des problèmes cardiaques, d’apnée du sommeil, de diabète de type 2 et les autres maladies liées à l’excès pondéral.
En revanche, dans les pays où l’obésité a de lourdes tendances, les critères ne sont pas tout à fait similaires à ceux définis en France, car à partir d’un IMC de 33 kg/m2 une intervention est envisageable. Il s’agit généralement des pays les plus touchés comme le Maroc avec plus de 10 millions de cas d’obésité sévère et qui est d’ailleurs le pays où le Dr Richard Abittan a établi sa propre clinique, puis les États-Unis, la Belgique et l’Iran où le taux d’obésité est intolérablement élevé.