De nombreux articles circulaient sur internet il y a de cela un an sur la teneur en sucre des aliments de l’outre-mer mais aussi de la métropole. Ces derniers révélaient à quel point le sucre pouvait devenir un réel danger pour la population vivant en Martinique et en Guadeloupe. En effet, selon une certaine source, les aliments sont plus sucrés en outre-mer notamment les sodas. Une loi est alors mise en vigueur dont quatre articles définissant l’interdiction de la différence de teneurs en sucres entre ce dernier et l’hexagone. Tous les produits laitiers ainsi que les boissons étaient alors définis par un arrêté. Les canettes de soda faisaient partie du débat. 14 g de sucre sont présentes au sein d’une canette d’outre-mer contre 10g en métropole selon le PS de la Martinique.
Une mesure républicaine ?
Selon certains dires, la mesure prise par le gouvernement vis-à-vis de ces sodas fabriqués en outre-mer est considérée comme étant une mesure à la fois républicaine et cohérente. Il est tout à fait certain que la majorité des aliments locaux contiennent une forte teneur en sucre notamment les produits laitiers comme les yaourts qui sont fabriqués à partir de lait en poudre ainsi que les sodas fabriqués en outre-mer. Cet ingrédient contient deux fois plus de lactose que le lait liquide. Ce qui explique alors cette forte teneur en sucre. Quant aux sodas sucrés, il est fort probable qu’ils abritent un peu plus de sucre que ceux que l’on ajoute au sein des sodas métropolitains mais pas plus.
La loi Lurel
La loi Lurel est celle qui a été mise en vigueur il y a quelques années, favorisant la réduction du taux de sucre dans les produits manufacturés et vendus en outre-mer. Ces taux ne doivent en aucun cas être supérieurs à ceux de la France hexagonale et les dates limites de péremption, ne doivent pas être plus longues. Cette loi a été appliquée depuis le mois de juin 2014. La partie qui concerne les produits est déjà effective en outre-mer. Le texte permet aussi l’augmentation de la production locale en produits frais depuis des circuits courts pendant l’attribution des marchés publics au niveau de la restauration collective.