C’est pour apporter toute la lumière possible par rapport aux effets de la méditation sur le bien-être et sur le plan physiologique qu’un groupe de chercheurs s’est lancé dans une étude aussi ardue que passionnante.
La méditation répond à un besoin important, et ce au même titre qu’une démarche vers l’écologie ou les produits bios.
Recherches en neuroscience sur la méditation et le bien-être
Assez récemment à Harvard, une équipe d’experts neuroscientifiques s’est tout particulièrement intéressée à la méditation en état de pleine conscience dans le but de mesurer d’éventuelles transformations dans certaines zones du cerveau humain.
Sous l’impulsion du docteur Sara Lazar, les chercheurs ont observé diverses modifications au niveau des structures du cerveau.
Cependant il est à noter que ces changements ne se sont produits qu’au terme de la huitième semaine, et ce à la faveur de séances régulières de méditation. À l’occasion d’un communiqué de presse, le docteur Lazar a déclaré avoir effectué une série d’expériences dans le cadre d’un protocole rigoureux comprenant 16 volontaires.Chaque sujet a perçu plusieurs fichiers audios d’une durée de 45 minutes. Ceux-ci comportaient des exercices guidés ayant trait aux différentes techniques suivantes :
Le yoga.
La méditation assise.
La méditation recourant à une méthode de visualisation du corps.
Ces exercices de méditation en état de pleine conscience ont été expérimentés par tous les participants pendant 25 à 27 minutes par jour.
Bien entendu comme le stipulait le protocole, chaque sujet s’est soumis à un examen médical de type IRM avant la première méditation et d’un second à l’issue de la dernière séance de méditation.
Il apparait que les résultats de l’imagerie par résonnance magnétique mettent en évidence une plus importante concentration de matière grise au niveau de plusieurs zones spécifiques. En effet, une augmentation de la matière grise a été constatée dans la zone gauche de l’hippocampe, sur le cortex cingulaire, dans le cervelet ainsi que dans l’articulation temporo-mandibulaire.
Il faut savoir que ces régions jouent un rôle notamment dans l’apprentissage, la gestion émotionnelle, la mémoire ainsi qu’en ce qui concerne la conscience de soi-même et bien évidemment dans la perception des tiers.
Cette expérience laisse à penser que le cerveau est relativement « malléable et évolutif », ce qui démontre preuves à l’appui, c’est-à-dire au moyen d’éléments tangibles, tous les bienfaits de la méditation ; et qui plus est quand elle est pratiquée avec régularité et en état de pleine conscience.
Le moins que l’on puisse en conclure, c’est que tout un chacun devrait méditer quotidiennement pour améliorer considérablement ses connexions neuronales tout en accédant à un réel bien-être.
On observe que les médias sont de plus en plus enclins à communiquer au sujet des avancées technologiques et surtout lorsqu’elles se font l’écho des effets positifs relatifs à la pratique de la méditation. Il existe un grand nombre de techniques et s’il est vrai que la plupart permettent d’accéder à un bien-être, il va sans dire que toutes les techniques ne correspondent pas à tous les profils. Par conséquent, il est important que chacun se fasse une opinion en faisant ses propres expériences.
Par ailleurs, il convient de préciser que plusieurs méthodes de méditation en état de pleine conscience peuvent être déployées, l’une prenant tout simplement le relais de l’autre…